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Tsunami تسونامي

السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته
Tsunami تسونامي









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Tsunami est une onde océanique, marine ou lacustre provoquée par un mouvement rapide d'un grand volume d'eau (océan, mer ou grand lac) dont l'origine est le plus souvent l'effet

 d'un tremblement de terre ou d'une éruption volcanique. Il est associé à la naissance et au déploiement d'une immense vague qui devient déferlante et destructrice au contact des rivages terrestres. Bien que les tsunamis puissent atteindre une vitesse de 800 km/h quand le fond de l'océan est profond, ils sont imperceptibles au large, car leur amplitude y dépasse rarement le mètre pour une période (temps entre deux vagues successives) de plusieurs minutes à plusieurs heures. Ils peuvent toutefois provoquer d'énormes dégâts sur les côtes où ils se manifestent par une baisse du niveau de l'eau et un recul de la mer dans les quelques minutes qui les précédent et/ou une élévation rapide du niveau des eaux pouvant atteindre 60 mètres provoquant un courant puissant capable de pénétrer profondément à l'intérieur des terres lorsque le relief est propice (plat).
Dans certains cas assez rares, le tsunami peut prendre la forme d'une énorme vague déferlante ou, en remontant un fleuve, d'un mascaret extraordinaire. 75 % des tsunamis se produisent dans l'océan Pacifique et la plupart des autres sont observés dans l’océan Indien, en raison de la forte activité tectonique sur le pourtour de ces deux océans.
En fonction de l'intensité de l'action mécanique qui les produit et de la géométrie de l'océan, ils peuvent se propager sur des milliers de kilomètres et peuvent toucher plusieurs continents, dans des zones où le séisme ou l'éruption volcanique n'ont pas été ressentis ; on parlera alors de télé-tsunami ou tsunami transocéanique.
Le terme de raz-de-marée que les appellations traditionnelles réservaient indifféremment aux accidents marins qui « faisaient déborder la mer » (transgressions marines subites, marées monstrueuses, ondes de tempête, refoulement d'eau provenant de la chute d'un pan de falaise ou de glacier) fait référence plus aux effets qu’à la cause du phénomène selon le géographe Charles Le Cœur, faisant de ce terme un synonyme vague et imprécis, devenu désuet dans le domaine scientifique mais correspondant mieux à son sens figuré actuel dans les domaines médiatiques, politiques, économiques, psychiques (tsunami mental) ...
Le tsunami n'est pas à confondre avec le coup de mer qui est un raz-de-marée très localisé et d'origine éolienne.
Tsunami

Le terme tsunami (津波?) est un mot japonais composé de tsu (津?), « port », « gué », et de nami (波?), « vague(s) » ; il signifie littéralement « vague portuaire » ou « vague de port ». Elle serait nommée ainsi par les pêcheurs qui, n'ayant rien perçu d'anormal au large, retrouvaient leur ville portuaire ravagée. Le mot intraduisible a été employé en anglais pour la première fois en 1896 par la géographe américaine Eliza Ruhamah Scidmore (en) qui, à la suite d'un voyage au Japon, décrit dans National Geographic Society le séisme de Meiji-Sanriku (en) qui se produit le 15 juin 1896. Il est francisé depuis 1915 par les géographes et journalistes, il prend donc un s au pluriel (des tsunamis). L'emploi véritablement popularisé de ce premier terme scientifique ou à usage restreint date du séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien.
À noter que la vague d'Hokusai (présentée ici) ne représente en aucun cas un tsunami, comme il est coutume de l'utiliser en illustration de ces derniers, mais bien une vague scélérate.

Raz-de-marée

Dans le composé raz-de-marée, le terme « raz » (ou ras) désigne un courant rapide. C'est un mot d'origine norroise rás qui aurait été importé lors de l'établissement de populations anglo-scandinaves en Normandie. Il est attesté en français pour la première fois chez Jean Froissart, à la fin du XIVe siècle au sens de « courant marin violent, qui se fait sentir dans un passage étroit ». Cependant, son attestation dans la toponymie normande est plus ancienne, ainsi le Raz de Barfleur est il mentionné sous la forme Ras de Catte en 1120 et Cataras en 1149. Le mot anglais race « course » partage la même étymologie et avait autrefois également le sens du mot français. Il a servi à qualifier différents endroits, outre celui cité plus haut, comme le Raz Blanchard, le Gros-du-Raz, le Raz-de-Bannes ou le Raz de la Percée en Normandie, ainsi que la pointe du Raz en Bretagne (breton Beg-ar-Raz), où le terme normand a été adopté probablement par les marins.
L'utilisation du terme marée, un phénomène provoqué par l'attraction de la lune et du soleil, est trompeur car le « raz-de-marée » est provoqué par des événements d'origine terrestre uniquement. L'association avec les marées est en fait une référence à son apparence, comme une hausse extrêmement rapide du niveau de la mer, plutôt que comme une vague séismique géante.
Il peut donc être parfois confondu avec une onde de tempête ou surcote. Cette dernière est cependant due à l'effet des vents associés à la dépression d'une tempête. Par exemple, le passage d'un cyclone tropical élève le niveau de l'eau d'un à plusieurs mètres et provoque des inondations similaires au raz-de marée comme avec l'ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans.
Certaines baies ou certains ports ayant une configuration particulière peuvent aussi réagir au passage d'une onde créée par une « marche barométrique » : cette onde, ou météotsunami (en) (rissaga en catalan) entraîne des phénomènes de résonance dans certains ports, qui vont alors se vider et/ou se remplir rapidement du fait de l'oscillation de résonance, phénomène assez fréquent en Méditerranée (Baléares, mer Adriatique) et qui peut entraîner des dégâts.
Alors que le terme tsunami est popularisé dans la littérature scientifique suite au séisme sur les îles Aléoutiennes en 1946 (en) et au séisme de 1960 au Chili, les scientifiques des années 1950-1960 ne se contentent plus de décrire ce phénomène mais recherchent leurs causes. La communauté scientifique s'accorde alors pour désigner les débordements de mer par tsunami lorsque la cause est géologique (séisme, éruption volcanique, instabilités gravitaires, glissements de terrain), raz-de-marée lorsque l'origine est météorologique (tempêtes, accidents atmosphériques majeurs).
Cependant les médias entretiennent la confusion entre ces deux termeset font l'association fausse des raz-de-marée avec les marées (le terme raz-de-marée étant passé par ailleurs dans la langue courante en 1915), mêlant même la cause et l'effet dans le terme météotsunami. Ces confusions et imprécisions poussent les scientifiques à abandonner le terme de raz-de-marée et officialiser le terme tsunami lors d'une conférence internationale en 1963 .

Création, propagation et déferlement

                                                
Un tsunami est créé lorsqu'une grande masse d'eau est déplacée. Cela peut être le cas lors d'un séisme important, d'une magnitude de 6,3 (valeur « seuil » d'après les catalogues de tsunamis disponibles : NOA, catalogue de Novossibirsk, etc) ou plus, lorsque le niveau du plancher océanique le long d'une faille s'abaisse ou s'élève brutalement (voir Fig. 1), lors d'un glissement de terrain côtier ou sous-marin, ou lors d'un impact par un astéroïde ou une comète. Un fort séisme ne produit pas nécessairement un tsunami : tout dépend de la manière (vitesse, surface, etc) avec laquelle la topographie sous-marine (bathymétrie) évolue aux alentours de la faille et transmet la déformation à la colonne d'eau au-dessus.
Les mouvements de l'eau provoquent un mouvement de grande longueur d'onde (généralement quelques centaines de kilomètres) et de grande période (quelques minutes dans le cas d'un glissement de terrain à quelques dizaines de minutes dans le cas d'un séisme).
Certains tsunamis sont capables de se propager sur des distances de plusieurs milliers de kilomètres et d'atteindre l'ensemble des côtes d'un océan en moins d'une journée. Ces tsunamis de grande étendue sont généralement d'origine tectonique, car les glissements de terrain et les explosions volcaniques produisent généralement des ondes de plus courte longueur d'onde qui se dissipent rapidement : on parlera de dispersion des ondes.


Les différentes étapes d'un tsunami.

Ce n'est pas principalement la hauteur du tsunami qui fait sa force destructrice, mais la durée de l'élévation du niveau de l'eau et la quantité d'eau déplacée à son passage : si des vagues de plusieurs mètres de hauteur, voire d'une dizaine de mètres, sont légion sur les côtes de l'océan Pacifique, elles ne transportent pas assez d'énergie pour pénétrer profondément à l'intérieur des terres. On peut voir le phénomène sous un autre angle : une vague classique, d'une période d'au plus une minute, n'élève pas le niveau de l'eau suffisamment longtemps pour qu'elle pénètre profondément, tandis que le niveau des eaux s'élève au-dessus de son niveau normal pendant 5 à 30 minutes lors du passage d'un tsunami.
La force destructrice provient de l'énergie considérable qu'il véhicule : contrairement à la houle ou aux vagues classiques qui sont des phénomènes de surface et de faible longueur, le tsunami touche l'océan sur toute sa profondeur et sur une longueur d'onde bien plus importante. L'énergie dépendant de la vitesse et de la masse, celle-ci est considérable, même pour une faible élévation de surface au large près de l'épicentre. C'est cette énergie qui est révélée par l'élévation de la vague à l'approche des côtes. D'où son impact sur le littoral.
Le 5 décembre 2011, la NASA annonce que le tsunami issu du séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku était en fait composé de plusieurs vagues — au moins deux — ayant fusionné en haute mer, ce qui a multiplié sa force, validant ainsi une hypothèse émise suite au tsunami du séisme de 1960 de Valdivia.
La grande majorité des tsunamis, dont celui de Tohuku, sont dus à des séismes sur le plancher océanique, le long des zones de subduction. Situées pour la plupart des les océans Pacifique et Indien, ces failles représentent le point de collision entre deux plaques tectoniques. Celle portant la croûte océanique, plus dense, plonge sous la plaque continentale, plus légère. Une fosse se forme alors au fond de l'océan. En général, tout se passe en douceur - quelques centimètres par an. Mais, parfois, les plaques se bloquent. Par exemple, quand le sommet d'une montagne sous-marine bute contre le dessous d'un continent. Après plusieurs siècles, la tension accumulée l'emporte sur les forces de frottement. Alors les plaques glissent soudain l'une contre l'autre, provoquant de violentes secousses.

Dangers liés
Les dangers liés aux tsunamis sont liés à l'inondation qui en résulte, à la force du courant qu'ils engendrent tant lors du flux que du reflux et à leur capacité à happer les personnes vers le large.

Pertes humaines

Les victimes emportées par un tsunami peuvent recevoir divers coups par les objets charriés (morceaux d'habitations détruites, bateaux, voitures, etc.) ou être projetées violemment contre des objets terrestres (mobilier urbain, arbres, etc.) : ces coups peuvent être mortels ou provoquer une perte des capacités, perte menant à la noyade. Certaines victimes peuvent aussi être piégées sous les décombres d'habitations. Enfin, le reflux du tsunami est capable d'emmener des personnes au large, où elles dérivent et, sans secours, meurent de noyade, d'épuisement ou de soif.
Dans les jours et les semaines suivant l'événement, le bilan peut s'alourdir, en particulier dans les pays pauvres. Mais de temps a autres des victimes survivent et restent des jours, des semaines voire des mois sous les décombres. L'après-tsunami peut être plus mortel que la vague elle-même. Les maladies liées à la putréfaction de cadavres, à la contamination de l'eau potable et à la péremption des aliments sont susceptibles de faire leur apparition. La faim peut survenir en cas de destruction des récoltes et des stocks alimentaires.

Pour exemple, le tsunami du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien a fait plus de 200 000 morts.
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